Questions fréquentes

Prenez le temps de prendre soin de vous.

Remboursement & recommandation

Non, un médecin peut orienter son patient vers un ostéopathe, mais cela n’est pas obligatoire. Vous pouvez directement consulter un ostéopathe, sans prescription médicale.

Depuis le décret d’application de mars 2007, les ostéopathes sont des praticiens de première intention. En effet l’ostéopathe est habilité à poser un diagnostic pour faire la différence entre son domaine d’expertise et celui de votre médecin ou autres spécialistes. Il pourra alors vous réorienter en fonction de vos symptômes, après un interrogatoire et une phase de tests pratiques.

Non, les consultations ne sont pas remboursées par la Sécurité Sociale. L’ostéopathe est donc libre de fixer ses honoraires selon ses frais professionnels, sa notoriété, son lieu d’exercice…. En revanche, de nombreuses mutuelles remboursent les actes ostéopathiques.

L’ostéopathie permet une prise en charge préventive, ce qui diminue le coût global de traitement des patients. Et ça, les Mutuelles l’ont bien compris ! C’est pourquoi, suite à la demande grandissante des assurés, de plus en plus de Mutuelles proposent maintenant de rembourser vos séances chez l’ostéopathe. Renseignez-vous directement auprès de la vôtre.

L’Ostéopathie & les autres médecines

Non, l’ostéopathe adapte ses techniques en fonction de votre état physique, mental et émotionnel. L’ostéopathe pratique les techniques qui vous conviennent.

Si une structure résiste, c’est que les tissus autour la verrouillent et votre praticien cherchera donc d’abord à lever les tensions qu’il y a autour, pour y revenir ensuite. L’ostéopathie ne se résume pas à faire « craquer ». De nombreuses techniques douces sont susceptibles de soulager avec autant d’efficacité. Tout le travail du praticien consiste à choisir les manipulations les mieux adaptées aux problèmes et au désir du patient. L’ostéopathie est une médecine douce, gardez cela en tête.

Toutes les trois sont des thérapies manuelles ; mais la ressemblance s’arrête là. Les différences se trouvent dans :

  • le diagnostic ;
  • l’approche thérapeutique ;
  • les manœuvres thérapeutiques.

Le Masseur-Kinésithérapeute utilise des techniques de rééducation des domaines articulaire et musculaire. Il intervient localement selon vos symptômes et toujours sur prescription médicale. C’est un praticien au service du médecin traitant, qui aura par avance posé le diagnostic.

Le Chiropracteur s’exerce dans le domaine articulaire. La chiropraxie repose principalement sur les actes de manipulation vertébrale, de manœuvre d’ajustement vertébral et de mobilisation des articulations.

L’Ostéopathe, avec une vision globale du corps, soigne le corps dans son ensemble et se sert des symptômes pour poser son propre diagnostic ostéopathique et trouver la cause des maux du patient avant de les traiter. Il intervient alors dans les domaines articulaire, musculaire, crâniaux-sacré, viscéraux. Mais aussi sur le système orthopédique, le système ORL, son champ d’action est là encore global.

Oui, ces deux thérapies sont certes différentes, mais sont toute aussi complémentaires. Les séances de l’un décuplent l’efficacité des séances de l’autre et vice et versa. Allier ces deux thérapies permet une guérison plus rapide et plus efficace dans le temps.

Normes de l’Ostéopathie

Avec plus de 22 000 praticiens en France au 1er Janvier 2015, il est vrai que pour vous, patient, il est difficile de savoir faire le tri.

Pour cela la formation suivie est un indicateur majeur. Le dernier décret du 12 septembre 2014 vous permet de connaître la valeur de la formation diplômante d’un ostéopathe. Il vous garantie une prise en charge davantage polyvalente et sécurisée.

En effet, après la reconnaissance juridique de l’Ostéopathie en France en 2002, les écoles d’Ostéopathie se sont développées partout en France sans aucunes limites. Résultat, le nombres d’Ostéopathes a explosé, mais parfois avec des formations courtes (en 3 ans), n’incluant pas ou peu de pratique, et n’abordant pas certains aspects essentiels des connaissances théoriques (Champs viscéral, crânien, fascial, pédiatrique…). Cela a nuit gravement à la réputation de l’Ostéopathie en France.

C’est pourquoi l’arrivée de ce nouveau décret est une bonne nouvelle pour la profession et les patients, car il fait passer la France au niveau de formation le plus élevé de l’Union Européenne. Un ostéopathe qui aura réalisé une formation en 5 ans au sein d’une des 26 écoles agréées par ce décret, sera pour vous la garantie d’être entre de bonnes mains.

« Ostéopathe D.O » : D.O. désignant diplômé en ostéopathie et signifiant que le praticien est allé au bout de son cursus scolaire (5 ans de formation) et a présenté un mémoire de fin d’étude.

« Ostéopathe C.O » : C.O. désignant certifié en ostéopathie et signifiant que le praticien est allé au bout de son cursus scolaire (5 ans de formation) mais n’a pas présenté de mémoire de fin d’étude.

« Ostéopathe exclusif » : praticien ne pratiquant que l’ostéopathie, ce qui permet de le différencier des médecin-ostéopathe et kiné-ostéopathe qui pratiquent encore leur métier de base.

Oui, l’ostéopathie est une profession ancienne, mais reconnue juridiquement en France depuis mars 2002 avec l’Article 75 de la loi n°2002-303.

Le titre d’ostéopathe est réglementé, il faut valider une formation dans un établissement agrée par le ministère de la santé. Une fois le diplôme déposé à l’ARS (anciennement la DRASS), les ostéopathes se voit attribuer un numéro régional d’identification : le numéro ADELI.

Depuis Septembre 2015, la réglementation s’est durcie, seulement 26 écoles sont agrées en France (contre 74 en 2013). Cet agrément diminue le nombre d’écoles en France et améliore la qualité des enseignements. Il encadre entre autres, le nombre d’heures de formation et la répartition de ces heures entre la théorie et la pratique. Fruit d’années de revendications pour la profession, cet agrément acte la refonte du système éducatif d’ostéopathie et crée un véritable référentiel des compétence de l’activité et de la formation des Ostéopathes.

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